
Noël approche et Joshua commence à ressentir le blues annuel qui le gagne toujours à l’approche des fêtes de fin d’année. Son rôle est trop important pour qu’il se permette de prendre ENCORE des vacances : et quand lui est coincé dans son bureau à s’agiter pour convaincre de jeunes hurluberlus que c’est FUN d’être mort, toutes ses connaissances sont affalées sous les tables après s’être fait péter la panse et bourré la gueule. Enfin, c’est ce qu’il imagine, quoi.
Coincé dans son éternel bureau il a tout même essayé de mettre l’ambiance de mise : un disque d’Elvis en fond musical, et une branche de gui placée en évidence au-dessus de la porte, et Noël est là ! c’était-il dit quelques heures plus tôt. Le roi, portant une fausse barbe blanche, avait ainsi pu obtenir plusieurs baisers de la part de nouvelles arrivantes un peu déboussolées. D’ailleurs, après un de ces énièmes échanges buccaux, la Faucheuse le met à nouveau en garde contre les rumeurs d’harcèlement sexuel qui pourraient entacher sa réputation. Mais c’était mal connaître Joshua ! Non seulement il agissait ainsi en tout bien tout honneur, par respect pour l’esprit de Noël, mais en plus il n’avait que faire de sa réputation. Ainsi, voyant que sa menace n’avait aucun effet, la Faucheuse finit par le mettre dehors en lui sommant d’aller prendre une douche froide. Elle le remplacera quelques heures.
Joshua, qui se sent très propre, ne l’entend pas de cette oreille et compte bien profiter de l’opportunité pour se payer un peu de détente. Il paraît d’ailleurs que c’est le moment de tester une des activités de l’Agence puisqu’il y a des promotions pour les fêtes ! Alors, après quelques secondes de réflexion à peine, il choisit le centre équestre qu’il a toujours voulu essayer sans son compère vampire dans les pattes : il se fout toujours de sa gueule, champion qu’il est.
L’asiatique descend quatre à quatre les escaliers – n’ayant même pas envisagé l’ascenseur car le temps lui est compté – et en un petit quart d’heure à peine il arrive à sa destination.
Bombe, selle, tapis et licol lui sont prêtés gratuitement au vu de son statut royal. Il n’hésite donc que quelques secondes à faire préparer son destrier par quelqu’un d’autre également. Tandis qu’il attend que son alezan soit prêt, il scrute les environs : pas de vampire mégalomane en vue. L’après-midi s’annonce définitivement des plus merveilleusement impeccables ! A la limite de la perfection. Et à vrai dire on n’est qu’à un seul élément de la perfection : la compote maternelle. Ni une, ni deux, il attrape la bride que l’on lui tend d’une main et de l’autre sort son téléphone portable, tapotant un nouveau message sur son clavier tactile :








Passant un premier pied dans l’étrier sur le flanc gauche du cheval, il se hisse sur le dos de l’animal et claque de la langue pour le faire avancer.

- HRP:
- J’espère que t’as capté la référence du titre sinon tu dois juste penser que je suis impoli